Pour vérifier vos découvertes et plus … :
1 : Mais c’est bien-sûr : la cloche de l’ancienne école, avant la sonnette d’aujourd’hui.
2 : Le sabotier, depuis nos galoches sont de fabrication beaucoup moins locale !
3 : La cloche et la sirène, depuis que le curé est à Bonnétable, et que les pompiers sont à Beaufay, les deux restent muettes.
4: La construction d’une chapelle et d’une sacristie montre le remploi d’une meurtrière qui ne semble pas être mise dans le bon sens. Ces meurtrières, aujourd’hui obstruées, témoignent du climat d’insécurité à l’époque des guerres de Religion.
5 : Cette statue en plomb du 16e siècle est une rareté. Il n’en reste que quelques unes en France.
6 : Construite en 1869, cette maison fut comme dans beaucoup de village, la Mairie-école. (la Mairie était située aux deux pièces de l’étage). En 1973, la mixité devient réalité à l’école de Torcé en Vallée. Cette école devient atelier de confection Macosa, installé depuis à Bonnétable.
7 : Même si vous n’avez pas de réseau pour votre téléphone portable, les télégraphes ne vous sauveront pas, ils n’existent plus !
8: Coté intérieur de l’église, à la porte des morts, la sculpture d’un ange sourit comme dernier adieu aux défunts qui rejoignaient le cimetière .
9 : Cet ancien prieuré fût le deuxième endroit de fabrication du fromage d’appellation: « Camembert de Notre Dame de Torcé ». Cette laiterie fonctionna jusque dans les années 1950, puis fut reprise par Novandie à Savigné l’Évêque. A croire que les villes des alentours nous chipent tout : le curé, les pompiers, l’usine Macosa et notre fromage !
10 : Les pierres à brailler servaient d’estrade au garde champêtre, qui après la messe suite à un roulement de tambour, lançait : « Avis à la population … » Ces deux pierres sont situées de chaque coté du porche.
11: C’était la belle époque des cafés, restaurant champêtre et de la guinguette Mimi Pinson. La dernière appellation était : Auberge des trois Mousquetaires. Le linteau d’une fenêtre coté rue indique 1783, coté cour une autre indique 1753 !
12 : En 1836, il y avait encore 15 tisserands dans le bourg de Torcé. Ils exerçaient leur métier dans une cave semi-enterrée pour avoir de la lumière et l’humidité nécessaires à la souplesse des fils. Une causette au soleil devait être la bienvenue.
13 :Une dépendance du moulin de Cherruau avec une charpente dite en carène, qui permet à la fois économie de bois de charpente et espace utile plus important .
14 : Une croix en pierre avec un cœur, cette demeure appartenait aux sœurs de La Visitation. Le cœur sur la croix est signe de leur Ordre.
15 : « 1874 » date de construction de cette maison dite « La Fontaine » et non « Maison du Pont » !
16 : Ici était la fontaine dite « du miracle » où les pèlerins venaient pour se purifier et chercher de l’eau miraculeuse contre les maladies des yeux. La fontaine fût recouverte d’un puits surmonté par cette statue en 1863. Cette statue du XIV e était placée à l’origine sur le maître-autel de l’église.
17 : Ce lavoir, construit en 1862, ne fût couvert qu’en 1923 . On imagine la pénibilité du travail des lavandières.
18 : Le premier fromage de Torcé fût élaboré par M. Emmanuel Liberge dans les dépendances et affiné dans la cave de cette maison située prés de la statue de la Vierge. L’entreprise, devenant florissante, transféra sa fabrication au prieuré près de l’église. Le camembert de Torcé était béni des Dieux !
19 : Le trumeau de cette maison dite : « Le Godet » représente une composition florale avec un chien et un oiseau, sculptée par Marin Gendrot, originaire de Torcé et ayant exercé son art à Boston (USA) à partir de 1850.
20 : Une carte postale du dolmen avec un timbre Semeuse verte de 5 ct imprimé en 1907 montre un arbuste, on peut supposer que le noyer fût planté vers 1890. A cette époque les jeunes se faisaient tirer le portrait avec leur vélo, le selfie avec smartphone n’était pas encore à la mode !
21 : Ici se trouvait l’hôpital-léproserie du Guéliant créé par les chevaliers de Malte. Devenu étude notariale, une photo des travaux de modernisation en 1904 nous montre que les conditions de sécurité des échafaudages n’étaient pas ceux d’aujourd’hui !
22 : Le peuplier noir de grande taille colonise de préférence les sols riches et dénués de végétation. Nous sommes heureux que cet arbre qui aime les sols riches se plaise le long du chemin de notre promenade préférée pendant nos semaines de confinement.